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sur la pointe des pieds
17 août 2008

On est parfois surpris de voir comme une journée peut être belle quand on s’en donne les moyens...


16h36.              "salut. J'espère que je ne te dérange pas. C'est juste pour te dire que... ça va pas.
                               Rappel moi si tu peux, quand t'aura le temps..."


portraits

©  Laurent Lafolie    

L’homme est-il fait pour être heureux ? Parfois je me demande.  Ces derniers temps, j’ai l’impression que les gens autours de moi se noient petit à petit dans leurs idées noires. Je vois des gens qui ne vont pas bien, je parle avec des pessimistes, je reçois des messages qui me demande de l’aide… Bref, ça ne vas pas. Ça ne va pas et ça ne peut pas aller. Je me demande parfois si c’est moi qui ressens ça, si c’est juste autour de moi, ou si c’est toute la société qui plonge doucement… ?

Quoi qu’il en soit, ça ne vas pas. Même en regardant les messages que j’ai postez sur ce « blog » (et oui … ce mot a toujours du mal à passer … ^^), je me suis surprise à trouvez des articles assez sombres,  tout comme les musiques qui les y accompagnent… Alors quoi ? Suis-je aussi sombre que mes articles ? Non je ne pense pas. Je crois surtout que c’est dans ces moments là, où l’on se sent, un peu mal, un peu seul, touché ou blessé par quelque chose, dans ces moments un peu plus noirs que les autres, que l’on ressent le besoin d’écrire, de s’exprimer.  Mais en est-il de même dans la « vrai » vie ? Est-ce que l’on parle aux gens d’avantage quand l’on se sent  mal ? Je ne crois pas. Pas dans mon cas du moins, je pense.  Pourtant ces derniers temps je croise de plus en plus de gens qui ne se sente pas bien. Et ça me touche. Ces gens là sont des gens en qui je tiens, que je connais plus ou moins bien selon les personnes, mais qui me paraissent allez bien mal, et qui surtout, j’en suis sûr, ne le mérite pas. C’est assez paradoxal d’écrire ça ici, parce qu’ils ne passeront peut être jamais sur cette page, mais au moins pour les autres, pour vous, pour ceux qui lirons ce poste, par pitié, ouvrez les yeux.

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Ouvrez les yeux,  parce que le monde n’est pas toujours si noir qu’il en a l’air. On s’obstine parfois bêtement à regarder le monde d’une façon, alors qu’en faisant quelques pas en arrière, qu’en ne prenant qu’un peu de recul, on se rend compte que tout n’est pas si mal fait et surtout, que l’on est souvent bien chanceux. Alors me direz vous, oui … on est chanceux par rapport à ces petits africains qui meurent de faim … oui on est chanceux par rapport à ces familles victimes de la guerre … oui … oui, et encore oui. C’est vrai. Il y a pire que nous dans le monde. Et cela pourrait être une raison de ne pas se plaindre. Mais notre bonheur ne peut pas toujours reposer sur le malheur des autres, cette idée est pour moi, contrairement, aux apparences, bien égoïste. Cela reviendrais à dire qu’on est heureux parce que d’autres sont malheureux… Belle conception du bonheur… Non, je pense qu’on a de bien meilleurs raisons de sourire que celle là. Et c’est justement sur ces raisons là qu’on ferme souvent les yeux. A trop se penser malheureux, on finit par le devenir. On cherche le bonheur parfait, sans jamais être satisfait de ce que l’on a déjà. Ce n’est pourtant pas bien compliqué.

 Tous les hommes cherchent à être heureux, même celui qui va se pendre. Si le pendu ne pensait pas être plus heureux mort que vivant il ne serait pas tenté par la mort. Seulement à chercher trop et trop loin, on finit par tout perdre.  « Un tiens, vaut mieux que deux tu l’auras. ».

oeuvre_urbaine_originale_dans_Pollard_Street____Londre

Il est pourtant parfois si simple de sourire, oubliez ses problèmes l’espaces de quelques temps. Ruminez ce qui ne va pas dans son coin, cela n’a jamais aidé personne, il faut allez de l’avant. Facile à dire ? Peut être. Mais pas plus qu’à le faire en réalité. Cela ne tiens qu’à soit. Se dire : « ok, là, quelque chose ne va pas », que ce soit un problème technique, au travail, sentimentale ou autres, on a tous des problèmes, c’est inévitable. Mais la vraie force est de se lever et de faire quelque chose pour que cela change. Le courage, ce n’est pas, de ne pas avoir peur, mais de dépasser celle-ci .Oh, alors là aussi, je l’entends d’ici… « On ne peut pas toujours faire quelque chose pour que cela change, parfois il n’y a plus rien à faire ». Mais si c’est dans ce cas là que vous vous trouvez, alors c’est d’autant plus facile. Si il n’y a plus rien à faire, si vous avez déjà tout tentez, si rien ne marche et le problème est sans solutions, alors la solution est peut être justement de passez à autre chose. Si le problème n’a plus de solutions, alors ce n’est plus un problème. C’est un fait. Dans ce cas il suffit de se tourner vers autres chose. Je n’ai pas dis d’oublier. Ça non. Oublier, même si cela était possible, n’aiderai en rien quelqu'un qui se sent mal. Il faut juste passez à autre chose.

On est parfois surpris de voir comme une journée peut être belle quand on s’en donne les moyens. Alors souriez, arrêter de penser et agissez, faites ce que vous pouvez pour ne rien regretter. Et si cela ne marche pas, alors tant pis. C’est comme ça. Si on a tout fait pour l’éviter, on a plus  rien à se reprochez. Et si cela n’a pas marché, c’est que cela devais être comme ça. C’est parfois comme à la piscine. Quand on nage en profondeur, et que l’on a soudain plus d’air, il est bien plus difficile de se battre et se débattre pour remonter à la surface, à la simple force des bras, plutôt que  de descendre encore un peu, et de frapper le sol d’un petit coup efficace. La méthode est bien plus rapide, et bien moins fatigante. Il suffit d’admettre et d’accepter plutôt que de lutter.

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Parfois, avec un peu de recul, on se rend compte que les moments de plus grand désespoirs, sont souvent associés aux moments les plus importants de notre vie, ceux qui ont permis les plus grands bonheurs et qui nous ont fait comprendre beaucoup de choses, qui nous ont fait grandir... Quand on tombe le plus bas possible, on ne peut plus que remonter.  Pour ma part il y a une phrase que j’aime beaucoup, entendu étant petite et qui je pense, est très vrai « ce qui ne te tue pas te rends plus fort ». Alors si quelque chose va si mal dans votre vie, si vous n’en voyez pas la solution, si cette chose vous rend malheureux et triste, attendez la suite. On est parfois surpris de voir comme une journée peut être belle quand on s’en donne les moyens…

"Il est des moments où il faudrait oublier les vieux espoirs et s'en créer de nouveaux."

[Johann Friedrich von Schiller]

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